Le temps de récupération et la politique de bien-être sont essentiels pour le bonheur au travail
Deux piliers fondamentaux du bien-être et du bonheur au travail
Miser sur le bien-être et le bonheur au travail, c’est une excellente idée. Mais comment le faire ? Comment soutenir vos collaborateurs et augmenter leur bonheur au travail sans que votre entreprise en pâtisse ? « Investissez dans le temps de récupération », conseille Elke, qui définit un cadre pour un leadership responsable dans son livre Chief Happiness Officer, que nous vous invitons à découvrir.
Temps de récupération
Comment pouvez-vous protéger et favoriser votre « résilience » et celle de vos travailleurs ? Cela ne nécessite pas d’interventions compliquées, indique la psychologue Elke Van Hoof. Concentrez-vous sur le temps de récupération nécessaire. C’est simple mais important : « Faites 30 minutes d’exercice modéré par jour. Vous pouvez également passer des appels téléphoniques en vous promenant pendant la journée ou sortir le chien le soir. (Qui sort qui ?) Dormez bien : mieux vous dormez, plus votre résilience est élevée. Faites de temps en temps une activité complètement différente pour vous changer les idées. Et pour les employeurs en particulier : entretenez-vous régulièrement avec d’autres personnes, que ce soient des employeurs ou non. Inspirez vos collègues en leur répétant la vision et la mission de l’entreprise et inspirez-vous de leur vécu. De cette manière, votre projet continue à se développer. »
Politique de bien-être
Le bien-être et le bonheur au travail sont un marathon, pas un sprint. Il s’agit de bien plus que d’une série d’initiatives isolées, comme par exemple offrir chaque semaine un panier de fruits frais ou des cours de yoga, déclare la consultante en bien-être Ann De Bisschop. Ses livres, Aftellen naar maandag et Wellbeing is winst présentent une vision moderne et pratique de la manière d’assurer le bonheur des collaborateurs au travail. Elle met l’accent sur une politique de bien-être.
« Le bien-être est une politique qui s’articule autour de 7 piliers et qui n’est crédible que si tout le monde y adhère, y compris la direction. Il arrive encore trop souvent qu’un chef d’entreprise déclare que le bien-être est important, mais organise des réunions à 18 heures ou envoie des mails pendant le week-end. »
Ann, consultante en bien-être : « Investissez dans votre politique de bien-être ! »
Une politique de bien-être efficace ne doit pas nécessairement être coûteuse. Quelques interventions simples suffisent déjà. « Le plus important, c’est une nouvelle approche et de nouveaux accords », déclare Ann De Bisschop, consultante en bien-être.
« Misez sur la connexion, demandez à vos collaborateurs comment ils vont vraiment. Cela peut paraître idiot, mais évaluez le niveau de bonheur au travail tous les deux mois. Demandez à vos collaborateurs ce qui les motive et ce qui les démotive. Appliquez la méthode Start Stop Continue : par quoi devons-nous commencer, que ne devons-nous plus faire, et qu’est-ce qui vous plaît et que nous pouvons continuer ? »
Misez sur la connexion, demandez à vos collaborateurs comment ils vont vraiment.
Ann De Bisschop
Un dernier conseil ?
L’engagement est important, estime Ann De Bisschop. « En tant que responsable, respectez les pauses et faites vous-même une pause avec vos collaborateurs. Organisez au moins une "journée de travail continu" par semaine et ne programmez pas de réunions le matin. C’est bénéfique pour vous et pour vos collaborateurs. »