Laissez place aux émotions
Après un licenciement, il règne toujours de la peur et de l’incertitude chez les collègues qui restent. Ce processus s’apparente à un deuil qu’ils doivent traverser. Accordez à vos collaborateurs la marge nécessaire. Faites-leur bien comprendre qu’ils peuvent toujours venir vous trouver.
Commencez par un check-in, que ce soit lors des briefings d’équipe ou lors des briefings individuels. Demandez à vos collègues de faire part de leurs sentiments, de la situation, s’ils ont des questions, ... Montrez que vous acceptez ces émotions. Mais faites attention de ne pas aller trop loin. Moyennant une stratégie claire pour l’avenir, vous pouvez vous en sortir.
Quels sont les points forts de l’organisation ? Quels sont les points d’amélioration ?
Communiquez votre stratégie pour l’avenir de manière positive. Partez de la question : « Quels sont les points forts de l’organisation ? Quels sont les points d’amélioration ? ».
Impliquez vos collaborateurs dans le processus. Examinez en équipe ce que vous pouvez retirer de cette crise.
Moins de collègues, cela signifie également : organiser le travail autrement. Qui sait, peut-être votre collaborateur possède-t-il des talents précieux qui peuvent vous être utile ? Veillez à bien les identifier.
Stimulez la motivation intrinsèque
Comment maintenir une motivation élevée en ces temps difficiles ? Cette motivation doit venir en premier lieu de votre collaborateur. Trois facteurs sont importants à cet égard :
1. Autonomie
Confiez autant que possible les rênes à votre collaborateur. Laissez-lui la liberté d’exercer une activité comme il l’entend. Par exemple, en lui donnant le choix de travailler à domicile ou en lui demandant d’établir un planning de travail. Bien entendu, pour chaque individu et pour chaque équipe, vous déterminez quel est le degré d’autonomie approprié.
2. Compétence
Misez sur le développement et la croissance continus de vos collaborateurs. Faites en sorte qu’ils se sentent compétents dans leur fonction. Assument-ils de nouvelles tâches ? Fournissez-leur le soutien adéquat. Il ne doit pas nécessairement s’agir de formations classiques. Pensez également à l’apprentissage mixte, au coaching par les pairs, ...
3. Besoin d’appartenance
Crucial en période de crise : le besoin d’appartenance sociale. Créez un environnement au sein duquel vos collaborateurs se sentent proches les uns des autres en toute sécurité. Prévoyez suffisamment de moments de concertation et stimulez les contacts personnels.
En exploitant ces trois aspects, vous augmentez la motivation autonome de vos collaborateurs. Conséquence : Ils agiront parce qu’ils sont intrinsèquement motivés, parce qu’ils le veulent vraiment. Ils se rendent compte de la valeur ajoutée évidente de leurs tâches. Et c’est de cela qu’il s’agit en fin de compte.
Besoin d’aide pour maintenir un niveau élevé de motivation pendant ou après une crise ? Contactez-nous !