Les médicaments... la drogue légale
Tomber malade ou avoir un accident, c’est le cauchemar de tout indépendant. Le fait d’être votre propre patron constitue alors un énorme désavantage parce que vous perdez de l’argent.
En outre, vous êtes pleinement responsable de votre entreprise ; être malade peut entraîner des retards, le non-respect des délais et la perte de clients.
« Ne pas flancher et continuer ! »
Les médicaments s’avèrent à ce moment-là une solution rapide pour faire disparaître tous les symptômes gênants et les problèmes de santé sous-jacents, ce qui vous permet de continuer à travailler.
Les somnifères et calmants sont de plus en plus utilisés afin de pouvoir surmonter les nuits blanches et maîtriser les tensions et les crises de panique qui nous submergent parfois.
Les effets de ces choix ne sont pas toujours aussi inoffensifs qu’on pourrait le penser. La prise de médicaments forts ou pendant une longue durée peut avoir des effets néfastes sur les performances professionnelles.
Cela peut avoir un impact sur :
- Notre réflexion : les médicaments peuvent affecter nos fonctions cognitives, telles que notre capacité de concentration, notre mémoire et notre temps de réaction. Cela peut nous empêcher d’être aussi performants que d’habitude, nous faire faire des erreurs, oublier des choses importantes. En résumé, nous empêcher de fournir le service auquel les clients sont habitués
- Notre forme physique : certains médicaments peuvent affecter la motricité et la dextérité. Des effets secondaires tels que de la fatigue, des nausées, des tremblements ou des troubles gastro-intestinaux peuvent provoquer une distraction au travail. En dépit de tous les efforts déployés, nous n’offrons donc pas à nos clients un bon rapport qualité-prix
- Notre sécurité : les médicaments peuvent diminuer notre vigilance, ce qui peut s’avérer clairement dangereux dans de nombreuses situations de travail telles que la conduite de véhicules, l’utilisation de certaines machines,…
Si, en tant qu’indépendant(e), vous vous sentez mal ou exténué(e) en raison de troubles du sommeil, consultez votre médecin. Celui-ci peut en effet vous aider en s’assurant que les médicaments que vous prenez sont sans danger et en vous conseillant sur le traitement adéquat pour vous rétablir rapidement.
Un verre de vin, 2 ou 3 peut-être ?
Le moment de détente bien mérité après une journée de dur labeur
L’alcool reste la substance psychoactive la plus consommée en Belgique1. La consommation d’alcool est socialement acceptée et nous réfléchissons encore trop peu aux conséquences négatives sur la santé, surtout lorsque nous avons l’impression de consommer de manière contrôlée. Or, notre foie a besoin d’environ une heure et demie pour décomposer un verre d’alcool. Si vous buvez beaucoup le soir, vous risquez donc d’être encore sous l’influence de l’alcool le lendemain matin. Avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer : odeur d’alcool, baisse de la vigilance, non-respect des rendez-vous, atteinte à l’image, etc. Les risques de consommation sont plus élevés si vous êtes fréquemment exposé(e) à des substances, si vous êtes stressé(e) ou si vous subissez une pression sociale.
Les experts préconisent une consommation contrôlée d’alcool. Voici quelques réflexions et conseils importants à prendre en compte :
- Comprenez votre consommation d’alcool : Il est important que vous connaissiez votre consommation réelle. Un verre standard de bière, de vin, d’apéritif ou de digestif contient environ 10 grammes d’alcool. Tenez compte de la taille des verres, en particulier pour les bières spéciales.
- La règle des 10 verres standard par semaine : Il est conseillé aux adultes à partir de 18 ans de ne pas boire plus de 10 verres standard d’alcool par semaine, répartis sur plusieurs jours. Prévoyez également au moins 2 jours sans alcool par semaine.
- Suivez votre consommation d’alcool : Notez chaque jour le nombre de verres standard que vous buvez. Cela vous aidera à prendre conscience de vos habitudes.
- Fixez des limites et concluez des accords clairs avec vous-même : une attitude nonchalante du type « on verra bien » ne vous mènera nulle part. Fixez des objectifs concrets concernant la quantité de boisson que vous souhaitez consommer, et tenez-vous-y. Commencez par des objectifs réalistes et ajustez-les si nécessaire.”
- Essayez de ne pas boire d’alcool pendant un mois : Participez aux actions « Dry January » ou « Sober October ». Des études montrent que les gens boivent de manière plus saine par la suite.
- Faites de l’exercice : Si vous consommez de l’alcool pour lutter contre le stress, essayez de faire du sport comme alternative.
- Buvez de l’eau : Parfois, nous buvons par soif. Essayez de boire un grand verre d’eau ou une tasse de thé avant de vous tourner vers l’alcool.
- Mangez avant et pendant la consommation d’alcool : Les aliments absorbent l’alcool, mangez donc avant et pendant la consommation d’alcool pour en réduire les effets.
- Demandez une aide professionnelle : Si vous avez du mal à contrôler votre consommation d’alcool, envisagez de faire appel à un professionnel. Un(e) thérapeute peut vous aider à fixer des objectifs réalistes et à développer une relation saine avec l’alcool.
Gardez à l’esprit que chaque personne est différente et que ce qui fonctionne pour l’une ne fonctionne pas forcément pour l’autre. Écoutez-vous, soyez honnête et trouvez le bon équilibre entre plaisir et comportement responsable.
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