Ces médias traditionnels qui, par un article, une photo ou une vidéo, peuvent faire de votre projet une référence. Je les avais mis au sommet de mon plan de communication. Il fallait qu’ils prennent connaissance de mon existence. Alors, je me suis lancé. Je les ai contactés… Et je les ai eu mes articles. Voici comment vous, en tant qu’entrepreneur, vous pourriez vous y prendre…
Commencez par une étude de marché
Pendant une semaine, chaque matin, j’ai acheté tous les journaux. Je repérais les différentes rubriques qui pouvaient parler de mon projet et je les notais dans un fichier Excel. Mais pas seulement ! Je précisais également les noms des journalistes qui rédigeaient pour ces rubriques. Des informations qui étaient très souvent mentionnées à la fin de chaque article. Un processus que vous pouvez ensuite réitérer pour la radio et la télévision en profitant de leur site internet qui référence assez bien leurs différentes émissions.
Cherchez ensuite les adresses emails
Des coordonnées que j’ai facilement trouvées sur Google en mentionnant simplement les noms des journalistes et de leur média (exemple : Mail Michel Dupont lesoir.be). Une première étape riche en résultats. Mais, pas suffisante. J’ai alors enchainé avec LinkedIn en envoyant aux journalistes une invitation à rejoindre mon réseau. Un outil magique ! Il me suffisait d’attendre que les journalistes acceptent mon invitation pour que je puisse avoir accès à leurs coordonnées. Malheureusement, pour les cas plus complexes, ces méthodes de recherche ne suffisaient pas. Je finissais alors par appeler la centrale du média en évoquant une rencontre et la perte de la carte de visite du journaliste. Vous verrez, vous recevrez très certainement les coordonnées de la personne en retour !
Envoyez un communiqué de presse
Il ne me restait plus qu’à rédiger le communiqué de presse et à l’envoyer. Là aussi, j’ai fait simple. Un objet, quelques lignes et un pdf en pièce jointe. Pourquoi faire simple ? Car des emails, les journalistes en reçoivent énormément. Je devais sortir du lot, attirer l’attention, donner l’envie de cliquer. Pour y arriver, que ce soit pour l’objet ou le contenu du mail, limitez le nombre de mots et la longueur des phrases. Oubliez les subjonctives, les relatives… Je remplaçais les mots abstraits par des mots qui pouvaient générer des images dans la tête de ceux qui me liraient. Et j’essayais de raconter une histoire… Une histoire qui, autant que possible, pouvait coller avec l’actualité.
Relancez
Et puis, j’ai attendu. Chaque heure, j’allumais mon ordinateur avec l’espoir de tomber sur une réponse positive. Mais rien. Même pas un NON, ou un DÉSOLÉ. Rien. Alors, je les ai relancés. D’abord en renvoyant un email, encore plus simple que le premier. Ensuite, en les appelant. Une persévérance qui a fini par payer. Les rendez-vous se sont enchainés avec la presse écrite francophone : Le Soir, La DH, L’Avenir. J’ai même eu droit à un passage dans l’émission de la RTBF, « On N’Est Pas Des Pigeons ! ».
Du rêve à la réalité
Enfin, je n’étais plus un entrepreneur parmi les autres. J’étais un entrepreneur qui passait dans les médias ! Ce que ça m’a rapporté ? Pas un client, pas un euro. Juste des likes sur Facebook et des félicitations de mon entourage. En gros, je suis juste passé de 1 à 10 sur l’échelle de la crédibilité et j’ai pris une bonne dose de reconnaissance. Mon égo me remercie encore.
Aujourd’hui, pour la promotion de mon spectacle, j’ai retenté l’aventure « médiatique ». J’ai renvoyé des emails… Mais, j’ai aussi tenté l’envoi de messages en privé sur les pages Facebook de différentes émissions. Quelques mots, pour de nombreuses réponses en retour. Des passages que vous pouvez retrouver sur ma page @cdavyofficiel et qui cette fois-ci m’ont vraiment aidé à vendre. Mon ego me remercie toujours. Mais, mon portefeuille aussi maintenant. Et c’est certainement ça, le plus important !