1. Financement via votre épargne personnelle
Cette option est la plus simple et la plus sûre : vous n’aurez aucune dette et pas de longue procédure. En revanche, si votre start-up ne fonctionne pas comme prévu, vous aurez perdu vos économies.
2. Financement auprès de vos proches ou de votre familleVotre famille ou vos proches
peuvent vous aider à financer votre start-up en vous prêtant de l’argent (avec ou sans intérêts) ou bien en achetant des parts dans votre entreprise. Un prêt pourra financer en partie ou en totalité le montant nécessaire. Si le financement s’effectue via l’achat de parts, ils deviennent copropriétaires et donc « espèrent » obtenir un bénéfice dans le futur. Afin de toujours garder le contrôle, il est important que leur part reste minoritaire.
L’avantage avec ces options est que vous recevrez l’argent facilement. Mais, dans le cas où vous êtes dans l’impossibilité de les rembourser ou que votre société ne fonctionne pas, cela peut rendre la relation personnelle conflictuelle.
3. Les fonds d’investissement tels que Seeder Fund
Vous pouvez, ensuite, faire appel à un fonds d’investissement. Il s’agit, ici, d’un fonds alimenté par plusieurs investisseurs et géré par des professionnels qui souhaitent soutenir le lancement et le développement d’un projet.
Peut-être connaissez-vous déjà Seeder Fund ? Ce fonds d’investissement, créé par EEBIC Ventures et soutenu, entre autres, par Securex, a pour objectif d’aider financièrement 80 start-ups belges à se lancer en 2017. Les deux premiers projets à avoir profité de leur soutien sont Itinari et ProUnity.
4. Financement auprès des banques
C’est le moyen de financement le plus répandu pour les entreprises, mais le plus difficile pour les start-ups. Vous devrez les convaincre que votre idée rapportera de l’argent. Elles pourront intervenir lorsque les choses tournent mal et vous devrez payer des intérêts. En revanche, elles n’auront aucun droit de participation dans votre entreprise.
À noter que les banques sont de plus en plus réticentes à octroyer des prêts ces dernières années.
5. Financement via un prêt personnel
Vous pouvez également choisir de financer votre start-up avec un prêt personnel et vous n’aurez pas à justifier l’emprunt. En revanche, les taux peuvent être plus élevés que pour un crédit professionnel et votre patrimoine personnel peut être saisi si les choses tournent mal.
6. Financement via le crowdfunding
Ce concept vous permettra de financer votre start-up grâce à un groupe de personnes intéressées ou par des associations qui croient en votre projet. Il est donc important d’être convainquant et de bien défendre votre idée.
Il n’y a pas de montant minimum ou maximum pour chaque contribution, mais l’idée est de miser sur le volume en attirant un maximum de tiers intéressés et également de créer une certaine notoriété autour de votre marque. Ces investisseurs peuvent, par la suite, devenir vos clients.
Les investisseurs recevront en contrepartie des donations et récompenses (chèques cadeau, billets de spectacles, échantillons de votre produit, etc.), une participation aux bénéfices sur base du chiffre d’affaires ou encore des parts sous forme de dividendes (sans participation active dans votre société).
La difficulté de cette méthode de financement est que vous devez convaincre un nombre conséquent d’investisseurs afin que votre projet soit entièrement financé.
7. Financement via des subsides et primes
Informez-vous pour savoir si vous pouvez bénéficier de subsides ou de primes via votre région. Rendez-vous sur le site innoviris.be pour les subsides à Bruxelles, vlaio.be pour les subsides en Flandre et aidesdirectes.be pour ceux en Wallonie.
Comme vous avez pu le constater dans cet article, il existe plusieurs options de financement d’une start-up, vous devez donc trouver celle qui vous convient le mieux afin de créer une société fructueuse. Nous vous souhaitons, d’ores et déjà, bonne chance dans la réalisation de votre projet !
Cet article a été rédigé par TopCompare.be en collaboration avec Securex.