Notion
Concrètement, le congé d’aidant donne aux travailleurs le droit de s’absenter du travail pendant maximum cinq jours par année civile dans le cadre du congé pour raisons impérieuses.
Par membre du ménage, on entend toute personne qui cohabite avec le travailleur.
Par membre de la famille, on entend le conjoint du travailleur ou la personne avec qui il cohabite légalement, ainsi que les parents du travailleur jusqu’au premier degré.
Par assistance ou soins, on entend toute forme d’assistance sociale, familiale ou émotionnelle ou de soins médicaux.
Par maladie grave, on entend tout état de santé, résultant ou non d’une maladie ou d’une intervention médicale, qui est considéré comme tel par le médecin traitant et pour laquelle le médecin est d’avis qu’une assistance ou des soins importants sont nécessaires.
Les travailleurs peuvent avoir recours au congé d’aidant tant pour faire face à des situations prévues qu’imprévues.
Déduction du nombre de jours de congé pour raisons impérieuses
Les jours de congé d’aidant sont déduits des dix jours de congé pour raisons impérieuses.
Exemple : cette année, Anne a pris cinq jours de congé d’aidant pour s’occuper de son conjoint gravement malade. Elle a également dû prendre deux jours de congé pour raisons impérieuses, car son enfant est lui aussi tombé malade.
Elle a donc épuisé ses jours de congé d’aidant pour cette année civile. En revanche, elle a encore droit à trois jours de congé pour raisons impérieuses.
Congé d’aidant et congés thématiques
Le congé d’aidant est complémentaire aux congés thématiques existants (par exemple le congé d’aidant proche) et peut être combiné à ceux-ci. Ce congé a l’avantage de pouvoir être pris de manière bien plus flexible qu’un congé thématique.
Exemple : le mari d’Anne a besoin de soins palliatifs, mais elle a épuisé son droit au congé d’aidant pour cette année. Pour s’occuper de lui, elle pourra prendre un congé thématique pour soins palliatifs.