Principe
L’exécution du contrat est suspendue aux mêmes conditions et pour les mêmes motifs que ceux qui s’appliquent au travailleur ordinaire qui exerce la profession faisant l’objet du contrat d’apprentissage et dont l’apprenti vise à atteindre la qualification.
Il s'agit, entre autres, des jours fériés, de l'incapacité de travail, des accidents du travail et maladies professionnelles et des jours de repos compensatoire. Pendant ces suspensions, l’apprenti bénéficie des mêmes garanties d’indemnisation que le travailleur ordinaire.
En ce qui concerne le congé de maternité, l'apprentie a le droit de prendre la totalité du congé de maternité selon les mêmes règles que les travailleuses ordinaires.
Quant aux petits chômages, l'apprenti a légalement le droit de s'absenter moyennant justification avec maintien de l'indemnité.
L'apprenti peut également s'absenter, moyennant justification, pour raison impérieuse mais sans maintien de son indemnité d'apprentissage, comme c'est le cas pour les travailleurs ordinaires.
En cas de chômage temporaire, l'apprenti perçoit des allocations de transition de la part de l'ONEM (pour plus d'informations à ce sujet, veuillez consulter la fiche "Jeunes en formation – Statut de sécurité sociale uniforme").
Il n'a, par contre, pas droit au crédit-temps ni aux congés thématiques (congé parental, congé pour maladie grave d’un proche, congé pour soins palliatifs).
Vacances annuelles
L'apprenti a droit, comme un travailleur ordinaire, aux vacances annuelles en fonction des prestations en entreprise effectuées au cours de l’année précédente.
Pendant les vacances scolaires et en dehors de ses jours de congé, l'apprenti doit venir travailler dans l'entreprise. Les heures de cours sont remplacées par le travail en entreprise. Dans ce cas, l’indemnité doit être calculée sur la base du RMMG calculé à 100 % (et non pas à 50 % comme pour les heures en entreprise). Un avenant au contrat doit être rédigé et l'indemnité doit être recalculée.
Prolongation du contrat
Lorsque le contrat d’apprentissage est suspendu pour une durée de moins d’un mois, le contrat peut être prolongé d'un mois au maximum et ce, de commun accord par les parties.
Si la suspension a une durée de plus d’un mois, le patron est tenu d’en avertir le comité d’apprentissage qui décidera de la durée de prolongation éventuelle du contrat.
Par ailleurs, si l’apprenti rate ses examens (épreuve finale), le contrat d’apprentissage peut être prolongé moyennant les conditions et modalités fixées par le comité d’apprentissage concerné.