Communion solennelle d'un enfant du travailleur, de son conjoint ou de son cohabitant
Durée de l'absence : le jour de la cérémonie. Si la cérémonie a lieu un dimanche, un jour férié ou un jour habituel d'inactivité, le jour habituel d'activité qui précède ou qui suit immédiatement le jour de l'événement [1].
Seule la communion solennelle est visée, ce qui exclut la première communion ou la communion privée.
Un seul jour de petit chômage est accordé à l'occasion de la communion de plusieurs enfants le même jour. Le nombre de jours de petit chômage n'est donc pas doublé à l'occasion de la communion de jumeaux.
L'enfant adoptif ou naturel reconnu est assimilé à l'enfant légitime ou légitimé.
Par cohabitation légale, on entend la situation de vie commune de deux personnes qui ont fait la déclaration de cohabitation légale auprès de l'officier de l'état civil du domicile commun.
[1] En réponse à une question parlementaire, le ministre de l'Emploi a déclaré que concernant un travailleur qui travaille du lundi au vendredi, ce droit permet de prendre congé le lundi, mais pas le vendredi. Le critère “directement” est un critère déterminant pour le ministre de l'Emploi. C'est le lundi qui est le plus proche dans le temps de l'événement, et non le vendredi, qui ne précède pas directement le jour de l'événement (Question n° 398 du 11 décembre 2012, QRVA n° 53/108, p. 573-575).