Principe
Est considéré comme travailleur occasionnel :
- Le travailleur manuel occupé dans la commission paritaire pour les entreprises horticoles (CP n° 145), à l’exception de :
- l’implantation et l’entretien des parcs et jardins (SCP n° 145.040)
- Le travailleur manuel qui relève de la commission paritaire pour le travail intérimaire (CP n° 322)
- Pour autant que le travailleur intérimaire soit occupé par un utilisateur dans le cadre de l'activité susmentionnée
Contingent
Le travailleur occasionnel peut travailler pour un ou plusieurs employeurs du secteur de l'horticulture pendant un maximum de 100 jours par année civile. Depuis le 1er juillet 2023, le nombre de jours a été porté à 100 jours (au lieu de 65 jours). Cette mesure sera maintenue structurellement à partir de 2024.
Remarques
Lorsque le travailleur occasionnel est occupé à la fois dans les secteurs de l'horticulture et de l'agriculture, le maximum est en principe fixé à 100 jours par année civile dans les deux secteurs. Il en va de même pour le travailleur occasionnel de l'horticulture qui exerce en parallèle une activité occasionnelle dans le secteur de l’Horeca (CP n° 302). Le nombre de jours est structurellement porté à 100 jours depuis le 1er juillet 2023.
Les travailleurs qui ont déjà utilisé leurs 100 jours ne peuvent plus utiliser les 35 jours supplémentaires d 'emploi en tant que travailleurs occasionnels dans la culture du chicon. Ce régime spécifique a été supprimé depuis le 1er juillet 2023.
Travail intérimaire
Un ouvrier appartenant à la commission paritaire du travail intérimaire (PC n° 322) peut également être considéré comme un travailleur occasionnel s'il est occupé par un utilisateur appartenant à la commission paritaire de l'horticulture dans les conditions mentionnées ci-dessus.
Les règles susmentionnées ne s'appliquent pas au travailleur intérimaire. Le travailleur intérimaire peut, pour un occupation sur les terrains propres de l'utilisateur, travailler au maximum 65 jours par année civile.
Exception
Ne répond pas à la notion de travailleur occasionnel, le travailleur qui, au cours des 180 jours précédents a travaillé dans le secteur agricole ou horticole en une autre qualité que celle de travailleur occasionnel.
La limite ne s’applique qu’au sein de votre propre entreprise
La règle des cent quatre-vingts jours est désormais limitée au propre entreprise. Cela signifie une simplification importante. En effet, vous ne devez plus vérifier si vos travailleurs saisonniers ont travaillé auparavant chez d’autres employeurs du secteur dans les liens d’un contrat fixe. L’adaptation de la règle des cent quatre-vingts jours vous apporte désormais une plus grande sécurité juridique.
La notion de « propre entreprise » ne se limite pas à l'entreprise unipersonnelle ou la propre société. Vous devrez tenir compte des jours prestés sous contrat fixe
- Dans les entités juridiques gérées par les mêmes administrateurs et/ ou gérants
- Ou dans les entités juridiques qui relèvent de la même unité technique d'exploitation
L'entreprise peut engager immédiatement en qualité de travailleur saisonnier une personne qui a travaillé dans les liens d’un contrat fixe en-dehors de votre propre entreprise. Il en va de même lorsque cette personne a travaillé dans un autre secteur dans les liens d’un contrat fixe.
Revenir comme travailleur saisonnier est désormais possible plus rapidement
En outre, directement après une occupation comme saisonnier, un travailleur peut être engagé avec un contrat à durée déterminée ou pour un travail nettement défini de maximum six semaines sans que ce dernier contrat ne soit pris en compte pour la règle des cent quatre-vingts jours.
Le travailleur concerné pourra ainsi revenir travailler comme saisonnier dans votre entreprise, sans attendre que cent quatre-vingts jours ne se soient écoulés après le contrat temporaire.
Une personne pensionnée peut revenir travailler comme saisonnier
Depuis le 1er avril 2020, la règle des cent quatre-vingts jours ne s’applique plus lorsqu’un travailleur fixe prend sa pension et retravaille ensuite dans la même entreprise en qualité de travailleur saisonnier.