Celui-ci doit faire une offre valable de reclassement professionnel au travailleur dans un délai de 4 semaines à compter du début du délai de préavis.
Si l'employeur ne le fait pas, le travailleur doit le mettre en demeure par écrit dans les 4 semaines. Après la mise en demeure, l'employeur dispose d'un délai de 4 semaines pour faire une offre.
A compter de l'offre de l'employeur, le travailleur dispose d'un délai de 4 semaines pour donner ou non son consentement par écrit à cette offre.
Quel que soit le moment où l'employeur fait une offre, le travailleur peut donner son consentement pour entamer le reclassement professionnel au plus tôt après la notification du délai de préavis. Par ailleurs, l'écrit par lequel le travailleur donne son consentement ne peut porter que sur le reclassement professionnel. On veut ainsi éviter que l'employeur n'exerce une pression sur le travailleur.
Toutes les étapes de la procédure doivent se faire par écrit. L'employeur doit toujours procéder par lettre recommandée. Le travailleur a le choix entre une lettre recommandée ou la remise d'un écrit dont il fait signer le double pour réception.
Important ! Selon le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, le travailleur qui ne réagit pas à l'offre de reclassement professionnel dans les délais est censé avoir accepté cette offre. Ceci implique que le travailleur doit réellement recevoir une invitation pour démarrer le reclassement [1], S'il ne répond pas à l'invitation, nous pouvons partir du principe que l'employeur a effectué toutes les démarches nécessaires et que le travailleur a perdu son droit au reclassement professionnel.
[1] A défaut d'invitation, le travailleur pourra encore demander son reclassement professionnel par la suite.